Selon le figaro, 6 à 7 % des Français seraient touchés par l’asthme. D’origine allergique, cette maladie chronique et inflammatoire affecte les voies aériennes. Elle se manifeste par des crises de gêne respiratoire et de la toux. Les causes de la maladie sont surtout héréditaires et environnementales. Pour l’heure, l’asthme ne se guérit pas encore. Les traitements prescrits aux patients permettent notamment d’atténuer, voire supprimer les symptômes.
Qu’est-ce que l’asthme
L’asthme est une pathologie chronique et invalidante des voies respiratoires. Il affecte plus précisément les bronches et les bronchioles. Ces derniers connaissent une réduction de diamètre, bloquant ainsi le passage de l’air. La pathologie se traduit par des crises occasionnelles ponctuées par une respiration anormale. Durant une crise d’asthme, les voies respiratoires du patient s’enflamment.
Des contractions sont observées au niveau des muscles qui entourent les parois des bronches. Cette situation empêche l’air de circuler jusqu’aux poumons. Aussi, la crise va provoquer chez le patient une difficulté à respirer. Il ressent de l’oppression au niveau de la poitrine et sa respiration est soufflante. Les crises d’asthme arrivent à n’importe quel patient et à n’importe quel moment. Pour mieux les gérer, il est nécessaire de bien connaitre la pathologie, notamment ses traitements et ses facteurs déclencheurs. À noter que l’asthme ne choisit pas d’âge. Il peut débuter chez le nourrisson comme chez les seniors de 70 ans.
Causes
Les causes de l’asthme sont nombreuses. Selon les études effectuées par les spécialistes, cette pathologie proviendrait de la prédisposition génétique et des facteurs environnementaux. Des facteurs psychologiques et l’hygiène de vie peuvent également favoriser le développement de la maladie.
L’asthme est en partie d’origine génétique. Si une personne de la famille en est atteinte, le risque de contracter la maladie est élevé. Il faut cependant noter que l’asthme n’est pas une pathologie génétique. Il n’est pas provoqué par un seul gène. En effet, une personne prédisposée à l’asthme ne sera pas forcément asthmatique si elle n’est pas exposée à un environnement favorable. Aussi, la transmission génétique de la pathologie n’est pas systématique. L’enfant né de l’union de deux parents asthmatiques a cependant 40 à 60 % de chance de contracter la pathologie.
Outre les facteurs génétiques, l’environnement peut également provoquer l’asthme. Les facteurs liés à l’environnement déclenchent les signes cliniques dans le cas d’un asthme allergique. Nombreux facteurs environnementaux peuvent favoriser l’apparition de la maladie. Tels sont les cas de la fumée de tabac, de poils, du pollen, de la poussière, des additifs alimentaires et des polluants aériens. Certaines infections des voies respiratoires comme la sinusite et le rhume peuvent également déclencher une crise d’asthme. Chez l’enfant, la pathologie peut être favorisée par des émotions fortes.
Symptômes
Les symptômes de l’asthme sont le plus souvent les crises. En général, ils apparaissent la nuit et au petit matin. La maladie se manifeste généralement par une respiration sifflante, de la difficulté à respirer, une toux sèche et une sensation d’oppression au niveau du thorax. Dans certains cas graves, elle se traduit par un souffle court.
Au fil du temps, ce phénomène s’aggrave sans que le patient ne se rende compte qu’il est asthmatique. Les autres symptômes de la maladie n’apparaissent pas avant la cinquantaine ou la soixantaine. À ce moment-là, les symptômes s’aggravent de manière brutale et, dans certains cas, l’issue est tragique.
Dans le cas d’une crise grave d’asthme, les symptômes cités précédemment s’intensifient. Le patient peut alors présenter une augmentation du rythme cardiaque, des sueurs ainsi que des difficultés à tousser ou à parler. Chez l’enfant, la confusion et l’agitation peuvent apparaître. Les troubles de la conscience et la coloration bleutée des lèvres et des doigts sont également des signes de la maladie. Quand ces symptômes apparaissent, le patient a besoin de secours d’urgence pour gérer la crise le plus rapidement possible.
Traitement
Pour l’heure, le traitement permettant de guérir complètement l’asthme n’a pas encore été trouvé. Puisqu’il s’agit d’une maladie chronique, elle nécessite un suivi et un traitement réguliers. Le patient n’attend pas les crises pour suivre le traitement. Celui-ci doit se faire de manière continue. Le principal traitement s’administre par voie respiratoire à l’aide d’inhalateur. Grâce à son action rapide, ce traitement prévient des effets indésirables.
Il existe deux types de traitements de l’asthme : le traitement de fond (régulier) et les médicaments de secours en cas de crise. Le traitement de fond s’administre tous les jours chez le patient atteint d’asthme persistant et modéré. Généralement à base de corticoïdes, les médicaments atténuent l’inflammation des voies respiratoires et les crises. Dans le cas où le patient ne respecterait pas la posologie prescrite par son médecin traitant, il s’expose à des crises fréquentes.
Le traitement de crise est, quant à lui, une alternative de secours quand les symptômes de l’asthme se manifestent. Dans le jargon de la médecine, ce traitement est appelé « bronchodilatateurs à action rapide ». À action immédiate, il dilate les bronches du patient pour laisser l’air passer et rétablir la respiration. Ce traitement ne permet cependant pas d’atténuer l’inflammation des voies respiratoires. Chez les patients atteints par l’asthme intermittent et léger, le seul traitement reste le médicament de secours.
La ventoline est également le médicament phare pour calmer les crises d’asthmes
Prévention des crises d’asthme
Pour prévenir l’asthme, il est conseillé de limiter l’exposition aux facteurs de risques comme les poils d’animaux ou encore les produits allergènes. Éviter le tabagisme constitue aussi un moyen de prévention des crises. Pour les personnes allergiques, éviter les expositions aux poils d’animaux, au pollen, aux moisissures et aux acariens leur permettra de prévenir les crises.
Outre ce mode de vie, le respect du traitement de fond de la maladie est plus que nécessaire. Les médicaments administrés au patient permettent en effet d’éviter l’inflammation des bronches et d’améliorer la fonction respiratoire.